AS Saint-Étienne : État français ne va pas rendre toutes ses parts !

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Dans une décision assez atypique et sans précédent, l’État français a décidé de vendre ses parts dans le club historique de l’AS Saint-Étienne (ASSE). Un coup d’œil sur cette affaire inédite qui touche le monde du football hexagonal.

Parts de l’État français dans l’AS Saint-Étienne : une implication exceptionnelle

Il est rarissime que l’État détienne des actions d’un club sportif comme les Parts de l’État français dans l’AS Saint-Étienne. Ces parts avaient été confisquées à la suite d’une affaire d’escroquerie impliquant un homme d’affaires.

La gestion d’une entité sportive n’étant pas la vocation première de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, l’Agrasc, cet organisme ne souhaite pas s’embourber dans les intrications de la gestion d’un club de football, actuellement en Ligue 2.

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Transaction autour des parts de l’État français dans l’AS Saint-Étienne

Selon les informations officielles, le décret de vente a été publié au Journal Officiel. Il est question de la vente de 1.112 parts sociales de Croissance Foot Sarl. Ces parts constituent une part significative, car elles représentent 49,4% du capital de ladite société.

La cession, prévue pour être effective en octobre, est estimée à un montant de 2,2 millions d’euros. De plus, un bonus est prévu : si une revente ultérieure dépasse la somme de 5 millions d’euros, 30% de cette plus-value reviendra à l’État.

L’importance de cette transaction ne se limite pas à ces chiffres. Elle vise également à protéger les intérêts financiers tant de l’État que de l’ASSE. Pour mieux comprendre, il faut savoir que Croissance Foot possède 44% du club. Parallèlement, Cesse Foot, sous la coupe de Bernard Caïazzo, détient également 44% du club.

Un passé tumultueux pour certaines parts

Il y a quelques années, en 2016 pour être précis, 22% des actions ont été confisquées. Ces actions appartenaient autrefois à Adao Carvalho, un entrepreneur qui avait été condamné. Depuis, la revente du club est un sujet de discussion persistant, marqué par des tensions autour des parts précédemment saisies.

Ces turbulences ont naturellement engendré des réticences, et ont découragé certains acheteurs potentiels qui ont finalement renoncé à acquérir le club ces dernières années.

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L’État français, un actionnaire particulier ?

À l’issue de cette transaction, l’État ne compte pas se retirer totalement. Il conservera symboliquement une action de Croissance Foot, signe de sa volonté de garder un œil sur la future vente du club.

Nicolas Bessone, expert du secteur, a commenté cette situation : « C’est une démarche inhabituelle, mais elle montre à quel point cette affaire est délicate. Le fait que l’État conserve une action indique qu’il souhaite superviser de près les évolutions futures du club. »
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