La famille d’un homme décédé alors qu’il travaillait au stade Al-Bayt. Il s’agit d’un des stades qui sera utilisé pour la Coupe du monde demande des comptes à la FIFA.
Un drame qui ne laisse pas indifférent
Le coup d’envoi de la Coupe du Monde 2022 au Qatar sera donné dans un peu plus de six mois. Les nations qualifiées se préparent actuellement à briller dans la compétition. Toutefois, la question du respect des droits de l’homme derrière l’organisation de l’événement et la construction de stades est plus que jamais d’actualité. Un père au cœur brisé vient d’affirmer que son fils a travaillé jusqu’à la mort pour un salaire de 1 £ de l’heure au Qatar.
Le défunt en question était un homme de 28 ans, Sanjib Raya, qui travaillait 12 heures par jour sous une chaleur accablante. Les températures pouvaient être supérieures à 40°C, en tant que constructeur de routes. L’entreprise qui employait Sanjib travaillait à la construction du stade Al-Bayt. Le stade peut contenir jusqu’à 60 000 spectateurs. Sanjib est décédé des suites d’une insuffisance cardiaque, mais sa famille affirme qu’il était en parfaite santé avant de prendre ce travail.
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La famille s’insurge
Son père qualifie le stade du Qatar d' »insulte » à la mémoire du défunt. Le père de Sanjib, Rampriya Raya est également un ouvrier agricole népalais. Ce dernier qualifie l’incident d’insulte à la mémoire de son fils et des autres migrants. Cet homme de 68 ans a déclaré : « C’est une insulte à la mémoire de mon fils et des autres migrants. Ce stade a été construit avec le sang et la sueur des travailleurs migrants. » Dans le même temps, Hari Narayan, l’oncle de Sanjib âgé de 30 ans, a déclaré que la FIFA, avait du sang sur les mains.
De son côté, son oncle a ajouté que le gouvernement du Qatar a exploité la main-d’œuvre bon marché du Népal. « Il est mort – la FIFA va-t-elle payer une compensation ? Je ne pense pas. Ils ont du sang sur les mains. Je veux faire passer le message aux joueurs. Le gouvernement du Qatar a exploité la main-d’œuvre bon marché du Népal. Les joueurs eux-mêmes doivent le comprennent. Je suis en colère, mais qu’est-ce que je peux faire à partir de là ? « , a ajouté Hari Narayan.
Pas un cas isolé ?
Le défunt fait partie des 6 500 migrants qui auraient perdu la vie dans la construction de l’immense programme d’infrastructures du Qatar en vue de la prochaine Coupe du monde. Les fiches de paie de Sanjib montrent qu’il gagnait 218 £ par mois en travaillant comme ouvrier routier à Doha. Le certificat de décès indique qu’il est décédé d’un arrêt cardiaque après s’être effondré dans son logement temporaire. Le Comité suprême du Qatar pour la livraison et l’héritage insiste sur le fait qu’il n’a travaillé sur aucun projet faisant officiellement partie du méga-événement.
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Passionné de foot. Rédacteur et journaliste depuis 2017 : Je suis toute l’actualité du Football, tous les championnats et toutes les compétitions.