Enfin une victoire, et avec la manière ! Avec un succès de prestige historique et le vent frais de la Coupe du monde, la Mannschaft peut aborder sereinement la pause estivale. L’équipe de Hansi Flick vient d’enregistrer sa première victoire en Ligue des Nations. Il s’agit d’un succès tranquille 5-2 sur les champions d’Europe italiens dans le classique. Cette victoire a permis de dissiper les doutes qui subsistaient côté Allemand après quatre matchs nuls. Du côté de l’Italie, cette déroute plonge l’équipe dans la crise à la suite de la non-qualification pour la prochaine coupe du monde.
Des choix payants pour Flick
Josua Kimmich (10′),Ilkay Gündogan (45.+4′), Thomas Muller (51′) et Timo Werner avec un doublé (68’et 69′) ont inscrit les buts Allemands. C’est leur plus large victoire de l’histoire des matches internationaux sur l’Italie, comme en 1939. C’était aussi la première victoire de trois buts sous la direction de Flick contre une grande équipe. Les Italiens, qui étaient en pleine transition, ont subi la détermination de leur adversaire. C’est justement ce qu’a demandé le capitaine Manuel Neuer à l’approche du match. L’Italie n’a réussi à marquer que par Wilfried Gnonto (78e) et Alessandro Bastoni (90.+3.).
Dans ce choc face à l’Italie, Flick s’est appuyé sur ses deux joueurs en plein doute, Leroy Sane et Werner, dans le onze de départ. Au moins, l’utilisation de Sane, à qui le directeur de la DFB Olivier Bierhoff a conseillé plus d’initiative (« Doit aussi s’aider lui-même »), a été une surprise. « Chaque joueur a besoin d’un certain soutien, et nous voulons le lui donner aujourd’hui ». Ce fut la déclaration de Flick à la ZDF avant le coup d’envoi.
La confiance de Werner a toutefois souffert après quelques secondes seulement. Il a perdu le ballon après une passe de rêve de Müller et a ainsi manqué une bonne occasion. Sane a également été immédiatement sous les feux de la rampe, son tir des 20 mètres manquait de peu le but. De l’autre côté, le gardien Neuer a évité un déficit précoce avec sa patte droite face à Giacomo Raspadori, qui avait échappé à Niklas Sule (9e).
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Un match totalement dominé par l’Allemagne
Contrairement à la performance décevante en Hongrie, l’équipe de la DFB a cherché dès le début à marquer. Kimmich et Gündogan étaient les meneurs de jeu du match. Ils variaient habilement entre le jeu en profondeur et le jeu sur les côtés. En outre, l’équipe de Flick s’est parfois déplacée très loin. Les deux défenseurs extérieurs Raum et Lucas Klostermann causaient de gros problèmes aux Italiens.
La récompense était le 1-0 de Kimmich : Le joueur du Bayern s’était faufilé dans la surface de réparation. Il avait reçu le ballon du pied droit après un centre de David Raum et l’avait poussé du pied gauche entre les jambes du gardien italien Gianluigi Donnarumma.
Après cela, l’Allemagne restait maître du jeu, mais la concrétisation des occasions était un problème. Jonas Hofman (33e), Sane (39e) et Werner (40e) ont manqué de belles occasions. Gündogan a fait mieux sur penalty après qu’Hofmann ait été légèrement bousculé dans la surface de réparation.
Les Italiens profitent de la Ligue des Nations pour reconstruire leur équipe après avoir manqué la qualification pour la Coupe du monde. Ils ont adopté une défense à trois en seconde période et sont sortis des vestiaires pleins d’envies. Mais le but de Müller pour porter le score à 3-0 a permis de clarifier les choses. Les hôtes ont trouvé à plusieurs reprises des brèches dans la défense de leurs adversaires, exploitées notamment par Werner, récemment malchanceux.
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